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Le cirque musical – Soirée électro-swing au Hangar 49

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Je vous invite cette-fois ci à découvrir le monde merveilleux du cirque et des soirées électro-swing au Hangar49, une boite berlinoise un peu underground et alternative. Attention, il ne s’agit pas de cirque traditionnel avec des dompteurs et des clowns au nez rouge. Non ce cirque-là est féerique, enchanteur et très esthétique. Entre acrobaties périlleuses, saxophone et swing entrainant, cette nuit qui précédait le jour de la réunification allemande (le 3 octobre) était tout simplement magique ! Je vous conseille donc ces soirées un peu alternatives et underground dans un lieu magique un peu caché, sur les bords de la Spree.

♪Pustefish Swingboppers – swinguez !♪

Pendant que le groupe d’artistes français talentueux (Pustefish Swingboppers, un nom imprononçable !) joue du saxo et de la guitare sur des airs de swing, je suis assise bien confortablement dans un fauteuil, à côté des fenêtres qui donnent directement sur la Spree. On se croirait un peu sur un bateau. En face de moi, il y a un gars stoïque qui ne sort pas un mot et fume cigarettes sur cigarettes, les yeux cachés par son grand chapeau. Parfois, il se lève et se met à danser, comme s’il était en transe. Une autre jeune femme, cheveux courts à la garçonne et sourire narquois s’élance sur la piste avec son sac jaune qu’elle fait tournoyer autour d’elle. Elle le pose au milieu de la piste de danse et swingue avec un autre danseur, barbu avec un long manteau rapiécé. Parfois, la drag-queen blonde Zoé fait des apparitions, tantôt enveloppée dans une fourrure blanche soyeuse et imposante, tantôt dans une petite robe noire que je lui envie. Perchée sur ses talons verts pailletés, elle prend la pose devant le photographe de la soirée. E. danse, M. frissonne et je me laisse maquiller par les artistes dans le coin de la scène. Je finis les yeux tout pailletés et rouge vifs avec des perles roses sur les tempes (qui ressemblent à des pustules). Pas très discret, si bien que je me suis fait plusieurs fois héler dans la rue,  mais très drôle !

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Le Türkenmarkt BiOriental de Neukölln

marché bioriental

J’adore le marché turc de Neukölln – le Türkenmarkt Bioriental – surtout qu’il est situé tout près de ma boite et que certains midis, pendant ma pause, je peux aller y glaner quelques fruits frais et spécialités non seulement turques mais aussi grecques, portugaises et arabes. Le concept bio est évidemment omniprésent, comme pour beaucoup d’autres marchés berlinois.

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Un Tour en Trabi !

Vic est l’une des clientes préférées du Salon de thé alternatif berlinois. Elle est l’auteure du tout nouveau site Bwing.fr. Lecteur et client du Salon de thé, si toi aussi tu as vécu une expérience à l’étranger ou que tu es expat’, tu peux dès aujourd’hui remplir son formulaire (c’est gratuit, sans pub et ça prend 3 minutes montre en main !) Le but de Bwing ? Le concept étant basé sur l’échange, il sert notamment à référencer ton propre blog, mais aussi à troquer tes expériences avec d’autres voyageurs afin de transmettre des informations précieuses à tous les Français exilés à l’étranger. Vic nous raconte aujourd’hui son escapade en trabi, un véritable voyage dans le temps effectué dans les coins les plus reculés de Berlin-Est. Cet article est à savourer autour d’une table avec une tasse de thé au gingembre et une crêpe sucrée. Enjoy !

trabant trabi

Plus spacieuse qu’un pot de yaourt, moins confortable que la 104 de ma grand-mère… la Trabant est reconnaissable à son cubisme surprenant et aux détonations de son moteur. Limousine, décapotable, break, sportive, zébrée ou bariolée, il en existe aujourd’hui de tous les styles et de toutes les couleurs. Mais pour le vrai berlinois, la véritable Trabi reste couverte et brute de caractère. Elle doit rester à l’image de la DDR, où petits plaisirs et fioritures bling-bling n’étaient pas vraiment de mise. Rouler en Trabi donne des airs de Rémi Gaillard, tel qu’on se croirait dans un kart-automobile, aux allures d’Austin ancestrale. Difficile à maitriser, la Trabi consomme à fond et cale à tire-larigot !

Pour la petite histoire…

Commercialisée pour la première fois en 1957, la Trabant devient l’un des forts symboles de la DDR. C’est en 1954 que la Présidence du Ministère de la République Démocratique d’Allemagne lance un appel d’offre auprès de l’industrie automobile, chargée alors de construire une auto devant à tout prix être équipée de quatre sièges, être enrobée d’une carrosserie en matière plastique, ne peser que 600kg maximum, consommer moins de 5,5l/100 km et ne coûter que 4 000 Deutsch Mark. Parmi les différents modèles produits, la P601 remporte le plus de succès, avec une production de plus de 2,7 millions entre 1963 et 1990. Au total, plus de 3 millions de véhicules – fragiles mais fiables au possible – seront empruntés par les allemands de l’Est.

Une auto à l’image de Berlin, arm aber sexy !

Si vous aussi vous souhaitez tenter l’expérience et embarquer à bord d’une Trabant jaune moutarde et banquette en moumoute, évitez les centres de location touristiques ! Il est préférable de sortir des quartiers bobos de Berlin pour louer votre auto quelques heures à prix cassé. Faites seulement attention à ne pas vider trop vite votre réservoir. Un conseil : embarquez accompagné d’un as du volant berlinois, qui puisse vous emmener dans les coins les plus reculés de Berlin Est, pour vivre un voyage des plus authentiques !

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