Parce que ce site est comme Berlin, un véritable bordel artistique !

Visiter Leipzig en une journée

Leipzig Connewitz

Leipzig, quartier de Connewitz – photo : C.

Vous ne savez pas quoi faire ce week-end et vous avez un peu envie de sortir de Berlin ? Hop, hop, cliquez sur Flixbus et commandez un trajet pas cher pour Leipzig (entre 16 et 20 € l’aller-retour) ! Cette ville située à 2 heures de bus de Berlin est vraiment très chouette pour une petite balade sympa et pour boire une bière dans un petit bar cosy.

Un centre-ville animé d’histoires

Voilà comment je qualifierais le centre de Leipzig : centre dynamique au charme étudiant, petites rues proprettes, bâtiments étincelants et petits cafés jazzy trop chillig. Et si la lecture de Faust de Goethe vous a scotché(e), sait-on jamais, allez boire un verre dans l’Auerbachs Keller, lieu aimé par l’auteur pendant ses années étudiantes et dépeint par la suite dans la scène Mephistopheles und Faust in Auerbachs Keller.

Leipzig vieille ville

L’entrée de la vieille-ville – photo : C.

Leipzig est notamment connu pour ses “Montagsdemo” (manifestations du lundi) qui datent de 1989. Tous les lundis, de nombreuses personnes d’ex-RDA se réunissaient autour de l’Église St. Nicolas pour protester contre le régime et la répression. Aujourd’hui, cette place donne toujours lieu à des manifestations diverses et variées.

J’imagine qu’il fait bon de vivre dans cette ville un peu rétro et underground et où les galeries d’art fleurissent. Grâce à ses prix encore bas, nombres de jeunes actifs et créatifs s’y installent, si bien que certains journaux commencent à l’appeler, non sans ironie, Hypezig. La vieille-ville avec et ses petites ruelles étroites est très jolie, calme et entièrement piétonne. Pas besoin d’utiliser les transports car ici tous les coins et recoins du centre sont accessibles à pieds. Nous rencontrons une foule très étonnante et détendue du slip : les petites filles en robe de baptême, cartable licorne et souliers vernis côtoient les adulescents piercés et habillés punk rock, venus de toute l’Allemagne pour assister le soir même au concert des Toten Hosen (traduit littéralement par “Les pantalons morts”), expérimenter un peu d’Horroshow.

Leipzig Bach

Jean Sebastian Bach Leipzig – Photo : C.

Le quartier de Connewitz – entre punks et étudiants

Les autres quartiers qui gravitent autour du centre comme Plagwitz et Connewitz au sud ont gardé une atmosphère plus particulière où flottent les vestiges de l’ex-RDA et où règne une ambiance punk. Les bâtiment vides et gris et friches industrielles se côtoient pour le plus grand plaisir des graffeurs et des amateurs d’explorations urbaines. Pour y aller du centre, il suffit juste de prendre les bus 70 et 89 ou les trams 9 et 11.

bière et magnum à Leipzig

Pause bière et magnum à Leipzig – Photo : C.

Arrivées à Connewitz, nous nous perdons dans un dédale de petites rues cachées remplies de graffitis. Il me semble que les bâtiments sont pour la plupart squattés ou abandonnés. Puis nous revenons sur nos pas et indécises, nous nous posons sur un carré d’herbe avec le fameux combo germain : magnum et bière. Le soleil se couche et les petits bars étudiants du quartier se remplissent. Il est temps pour nous de retourner à nos pénates.

leipzig Connewitz soleil couchant

Connewitz soleil couchant – Photo : C.

Pour en savoir encore plus sur Leipzig, vous pouvez aller lire l’article de ma pote A-C et de son pote Pierre sur leur citytrip !

Portrait – Lola de Saint Germain, pin-up et effeuilleuse burlesque

Lola de Saint Germainburlesque Berlin

Lola de St Germain – Salondetheberlinois.com

Shimmy Shake and Strip ! (Danse et déshabille-toi)

Cette semaine, le Salon de Thé berlinois met à l’honneur les femmes au caractère bien trempé et vous plonge dans l’univers froufroutant des strass et des paillettes ! Retenez ce nom : Lola de St Germain. Cette jeune performeuse pleine de peps se produit régulièrement sur la scène berlinoise depuis 3 ans et pratique l’effeuillage burlesque (rien que pour vos yeux !) qui lui permet de s’exprimer en toute sensualité, pasties au bout des seins. Elle est à ce jour la seule effeuilleuse burlesque française sur Berlin.

Être artiste, c’est être paradoxal

Après l’avoir vue performer sur la petite scène intimiste de la Villa Neukölln, subjuguée, je décide de la rencontrer un soir, à Rosenthalerplatz. Nous commençons par un petit shooting photo dans le parc sous les arbres pour finir par boire une limo au salon de thé „Petit Fleury“. Les passants curieux se retournent sur son passage (et prennent même ses escarpins en photos) : avec ses allures de pin-up rétro, ses chaussures à talon vertigineux, son joli minois poudré, ses lèvres rouges et pulpeuses et sa robe style années 50, elle ne passe effectivement pas inaperçu. Je découvre alors au fil de l’interview une jeune fille exubérante, passionnée, cultivée et quadrilingue. Elle semble d’une fragilité à fleur de peau et à la fois d’une grande combativité, elle est un peu femme-enfant, un brin excentrique et totalement imprévisible.

Le parcours de Lola de Saint Germain est assez atypique : depuis toute petite, elle baigne dans le théâtre, la musique, le chant lyrique et la danse classique. Originaire de Paris, elle fait un bac franco-allemand et une prépa littéraire dont elle déplore le conformisme. Mais ces années de prépa sont également révélatrices : elle découvre sa féminité et commence notamment à s’intéresser au burlesque. En troisième année de licence, elle reprend la fac et étudie l’Histoire de l’Art, l’Archéologie et l’Allemand jusqu’au Master. Elle rédige alors son mémoire de fin d’année sur la représentation des femmes dans les cabarets berlinois durant la république de Weimar (1918-1933), ce qui l’a beaucoup influencée par la suite. En parallèle de ses études, ses ambitions journalistiques la poussent à écrire pour plusieurs magazines en ligne, notamment pour le magazine berlinois et anglophone Sensa Nostra où elle s’occupe, entre autres, de la rubrique burlesque.

Lola de Saint Germain burlesque Berlin

L’Améthyste – Crédits photo : Atelieri O. Haapala

Premiers pas de danse à Berlin

Pourquoi Berlin ? Elle connaît la ville depuis l’âge de 15 ans et y séjourne pour la première fois dans le cadre du programme d’échange Voltaire. Si elle y vit aujourd’hui au rythme des minijobs, c’est surtout pour le coût de la vie plus bas qu’à Paris et à Londres, la „Mecque du burlesque“. Elle a commencé à se produire sur scène à Berlin il y a trois ans seulement et se découvre un véritable engouement pour la danse sulfureuse du burlesque traditionnel qui lui permet de se libérer de toutes ses angoisses. „La scène, c’est le seul endroit où je suis moi. La scène, c’est très désinhibant.“ C’est elle qui crée son propre personnage, fabrique ses costumes, réalise ses numéros, ses coiffures et son maquillage. Et tout comme les plus grandes danseuses de burlesque de l’histoire, elle cultive une vie compliquée et tumultueuse, notamment avec les hommes.

La poupée verte

Lola de St Germain compte à son actif 8 numéros burlesques, dont le spectacle très esthétique The Green Doll qu’elle perfectionne à chaque apparition. Ce numéro unique cache une histoire très personnelle : une petite poupée de porcelaine fragile et mécanique semble se libérer sans parole des carcans sociétaux pour exploser et devenir une femme qui assume pleinement sa se(x)nsualité.

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Road-trip en Bretagne

bisous breton

Rencontre avec un Bretonnant – Salondetheberlinois.com

Tout commence en Finistère (proverbe breton)

J’ai passé toute mon enfance et adolescence en Bretagne et je me suis aperçue que je ne connaissais rien de cette région qui garde pourtant tant de secrets et de mystères enfouis. Qu’à cela ne tienne, nous sommes partis 10 jours (re)découvrir la Bretagne dans un petit road-trip en bus, en covoiturage, à vélo, en bateau et à pied, un peu dans un concept de „slow travel“ (voyager lentement sans être pressé par le temps pour mieux apprécier le séjour). Je n’ai pas été déçue et je dois dire que dans mon classement de mes meilleurs voyages, celui-là arrive désormais en seconde position, tout juste après les Açores.

Nous avons commencé notre séjour sur les côtes sauvages du Finistère Nord pour finir sur les belles plages ensoleillées du Golfe du Morbihan, les pieds en éventail. Ce petit road trip nous a emmenés à l’intérieur des Terres, dans le pays de l’Ankou (la Mort), mais aussi sur les îles paradisiaques des Glénan et dans des lieux celtes sacrés tels que Carnac. Et puis l’été en Bretagne, c’est cool car il y a pleins de fêtes de village : Fest Noz en pagaille, fête de la cerise, fête du cheval de trait, concours de crachats de bigorneaux ou lancers de menhirs, fêtes de la mer, braderie, Pardon religieux ou encore festivals celtiques et rock (Vieilles Charrues, Festival du Bruit, Festival du Bout du Monde, Festival Interceltique…)

Le Finistère Nord – Ma terre d’adoption

Prendre une complète et une beurre-sucre à la Crêperie du Pont de Landerneau
Le petit restau se situe sur un pont habité (chose assez rare !) et possède une petite cour intérieure bucolique qui donne sur le fleuve de l’Élorn. Le restau est un peu caché loin des regards indiscrets et les crêpes justes excellentes sont à déguster avec une bolinette de cidre brut.

La crêperie du Pont
Le Pont Habité
29800 Landerneau

Se perdre dans les venelles de Morlaix

Quand j’étais au Lycée de Tristan Corbière à Morlaix, on disait souvent pour se marrer que Morlaix, c’était mort et laid. Et si effectivement de nombreux magasins mettent la clé sous la porte (il existe même quelques rues fantômes) et que pour les jeunes il y a peu d’endroits cools, Morlaix reste une très jolie petite ville : son Viaduc, ses petites venelles (circuit d’escaliers très étroits et escarpés), ses rues cachées comme la rue Ange de Guernisac et ses maisons à Pondalez (maisons à pans de bois) exercent un certain charme.

Viaduc Morlaix

Sur le Viaduc de Morlaix – Salondetheberlinois + montage de Vic

L’été, vous pourrez profiter de la grande Braderie, des Arts dans la Rue, de nombreuses expo, du festival Panorama avec un programme plutôt bien choisi et des nombreuses visites guidées de la ville qui partent de l’office de tourisme de Morlaix (que je recommande d’ailleurs de visiter !). S’il te mordent, Morlaix !

Petit tipp pour les hommes qui souhaitent se faire tailler la barbe à l’ancienne : une femme barbier au look de pin-up s’est installée en ville dans un concept très vintage !

Lady Barber
3, rue de Callac
29600 Morlaix
https://www.facebook.com/ladybarber29
09.82.56.56.41
Lady Barber Morlaix

Lady Barber – Photo : Le Télégramme

Bronzer à la plage des sables blancs de Locquirec

La Plage des Sables Blancs porte bien son nom avec ses bandes de sable fin qui contrastent sur le vert du sentier côtier et le bleu sombre de la mer. Un peu cachée et peu touristique, c’est un petit coin de paradis. Et pour finir la journée en beauté, prenez un petit pastis au bar-restau situé non loin, juste à la frontière entre le Finistère et les Côtes d’Armor. yecʼhed mat (santé) !

Locquirec Plage des Sables Blancs

La Plage des Sables Blancs à Locquirec – Salondetheberlinois.com

Faire une petite marche à la pointe de Primel

Il existe deux bonnes raison d’aller à Primel : la première pour sa grande plage, la seconde pour sa pointe.

Petit tipp en plus : partez en vadrouille sur la Pointe de Primel pour une balade crépusculaire avec le conteur Guillaume André, de l’association Plouharmor. Faites un tour de pointe de nuit et frissonnez entre chien et loup en écoutant les contes bretons sur l’Ankou (la mort), le diable, les fées et les korrigans.

Balade contée
Guillaume André de l'association Plouharmor
Prix : 5 € par personne, gratuit pour les moins de dix ans. 
Plus d'infos à l'office de tourisme de Morlaix.
primel

Plage de Primel – Salondetheberlinois.com + montage de Vic

Les monts d’Arrées – Terres de légendes

Écouter les légendes
Le terme „Arrées“ viendrait du nom de la déesse mère Armoricaine Ahès, fille de Gradlon, fondateur de la ville d’Ys. Les légendes racontent que les Monts d’Arrées seraient le berceau du passeur d’âmes l’Ankou (la mort personnifiée) et quelle cacherait en son sein l’une des portes des Enfers dans l’eau stagnante du Yeun Ellez ainsi que le gouffre du diable à Huelgoat. Côté nature, j’adore cette petite chaîne de montagnes vertes aux légendes mystérieuses où on se retrouve un peu seul au monde au milieu de la nature luxuriante.

Les Monts d'Arrées

Panorama sur les Monts d’Arrées – Salondetheberlinois.com

Faire l’ascension du Mont-St Michel de Brasparts

Point culminant des Monts d’Arrées, le Mont-St Michel de Brasparts promet une belle balade et un panorama à couper le souffle. À son sommet, une petit chapelle domine le paysage.

Mont Saint Michel de Brasparts

Mont Saint Michel de Brasparts – Salondetheberlinois.com

Petit tipp pour les passionnés du dada : faites des balades en cheval dans les Monts d’Arrées pour en apprécier sa beauté.

Ferme équestre Randoloisirs
Ker Inizan
29450 Sizun
02 98 68 89 98

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