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Un Tour en Trabi !

Vic est l’une des clientes préférées du Salon de thé alternatif berlinois. Elle est l’auteure du tout nouveau site Bwing.fr. Lecteur et client du Salon de thé, si toi aussi tu as vécu une expérience à l’étranger ou que tu es expat’, tu peux dès aujourd’hui remplir son formulaire (c’est gratuit, sans pub et ça prend 3 minutes montre en main !) Le but de Bwing ? Le concept étant basé sur l’échange, il sert notamment à référencer ton propre blog, mais aussi à troquer tes expériences avec d’autres voyageurs afin de transmettre des informations précieuses à tous les Français exilés à l’étranger. Vic nous raconte aujourd’hui son escapade en trabi, un véritable voyage dans le temps effectué dans les coins les plus reculés de Berlin-Est. Cet article est à savourer autour d’une table avec une tasse de thé au gingembre et une crêpe sucrée. Enjoy !

trabant trabi

Plus spacieuse qu’un pot de yaourt, moins confortable que la 104 de ma grand-mère… la Trabant est reconnaissable à son cubisme surprenant et aux détonations de son moteur. Limousine, décapotable, break, sportive, zébrée ou bariolée, il en existe aujourd’hui de tous les styles et de toutes les couleurs. Mais pour le vrai berlinois, la véritable Trabi reste couverte et brute de caractère. Elle doit rester à l’image de la DDR, où petits plaisirs et fioritures bling-bling n’étaient pas vraiment de mise. Rouler en Trabi donne des airs de Rémi Gaillard, tel qu’on se croirait dans un kart-automobile, aux allures d’Austin ancestrale. Difficile à maitriser, la Trabi consomme à fond et cale à tire-larigot !

Pour la petite histoire…

Commercialisée pour la première fois en 1957, la Trabant devient l’un des forts symboles de la DDR. C’est en 1954 que la Présidence du Ministère de la République Démocratique d’Allemagne lance un appel d’offre auprès de l’industrie automobile, chargée alors de construire une auto devant à tout prix être équipée de quatre sièges, être enrobée d’une carrosserie en matière plastique, ne peser que 600kg maximum, consommer moins de 5,5l/100 km et ne coûter que 4 000 Deutsch Mark. Parmi les différents modèles produits, la P601 remporte le plus de succès, avec une production de plus de 2,7 millions entre 1963 et 1990. Au total, plus de 3 millions de véhicules – fragiles mais fiables au possible – seront empruntés par les allemands de l’Est.

Une auto à l’image de Berlin, arm aber sexy !

Si vous aussi vous souhaitez tenter l’expérience et embarquer à bord d’une Trabant jaune moutarde et banquette en moumoute, évitez les centres de location touristiques ! Il est préférable de sortir des quartiers bobos de Berlin pour louer votre auto quelques heures à prix cassé. Faites seulement attention à ne pas vider trop vite votre réservoir. Un conseil : embarquez accompagné d’un as du volant berlinois, qui puisse vous emmener dans les coins les plus reculés de Berlin Est, pour vivre un voyage des plus authentiques !

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Les colocs berlinoises

J’ai été l’invitée de Rainbow Berlin il y a peu afin de témoigner de la vie en communauté et en WG qui m’a beaucoup impressionée et il en est né  un petit article que vous pourrez lire, en cliquant sur la photo suivante !

 Colocs berlinoises anti-, féministes, bohèmes, artistes, FKK ou encore multikulti, vous saurez tout sur les expériences en colocation à Berlin !

Les colocs berlinoises réservent toujours pleins de surprises et j’ai eu l’honneur d’en faire 5 différentes à Berlin dans le quartier de Neukölln. Ben oui Neukölln, c’est mon quartier, et je ne vois pas en sortir, je m’y suis attachée, je l’aime d’amour ! Bien que de nombreux journeaux et même beaucoup d’Allemands pensent que Neukölln est le “guetto” de Berlin, je démens ! C’est désormais un quartier en plein boom, un mélange d’étudiants, d’étrangers et de vrais Berlinois (sisi, cela existe encore). Bien que la gentrification, terme qui reviens dans toutes les bouches et que je développerai dans un autre article, sois un véritable problème pour beaucoup, Neukölln reste un quartier plein de vie.