Home / Posts tagged "électro"

20 trucs complètement oufs à faire à Berlin

1 – Faire de la slack avec le cirque Karakuli (+ acro et jonglage) tous les samedis après-midi à Hasenheide

slack karakuli

Slackline à Hasenheide – @Salondetheberlinois.com

2 – Observer le ciel, la ville et les orages en hauteur sur le rooftop du Klunkerkranich

klunkerkranich

Le Klunkerkranich – @Salondetheberlinois.com

3 – Voir la chorale berlinoise Cantus Domus chanter une messe magnifique accompagnée de sons électros réalisés par le DJ Danois Mads Brauer dans une salle de la brasserie Kindl

Cantus Domus DJ Mads Brauer Kindl Brauerei

La salle de concert dans la Kindle Brauerei – Photo : Cantus Domus

4 – Siffler une bière dans le bar berlinois Pony Saloon en écoutant les anecdotes d’un vieux Berlinois sur sa vie pendant le Mur et après la chute du Mur

pony saloon

Affiche Pony Saloon

5 – Faire un pique-nique à Krumme Lanke avec le gang de filles, piquer une tête et se perdre dans la forêt de Grunewald

krumme lanke

Krumme Lanke – Photo : Schönes Berlin

6 – Faire une soirée cabaret franco-allemande avec Improfusion à la Villa Neukölln

Continue reading

Le concert de Chinese Man à Astra Kulturhaus – get up, get up !

Chinese Man

Je ne connaissais pas Chinese Man, collectif français formé il y a dix ans, et à la première écoute, j’ai été juste charmée. Ce n’est pas souvent que j’aime un groupe à la première écoute, mais pour le coup, ils n’ont quasi que des bons morceaux qui donnent envie de sauter partout et de se démener comme un enfant hirsute et fou furieux ! Impossible de leur coller une étiquette : ils jonglent entre hip hop, balkan beat, rap, électro, folk, funk, reggae, jazz manouche et même classique !

Chinese Man et… avec du sucre en poudre !

Et puis y’a pas à dire, on voit qu’ils s’amusent sur scène, ils interagissent avec le public qui les suivent avec entrain et improvisent quand il le faut. 3 DJ et deux chanteurs (excellents rappeurs) se démènent sur la scène pour nous offrir le meilleur son avec notamment les titres Get up (qui une fois écouté ne sort plus de la tête), Miss Chang, cultissime accompagné de chants en mandarin, et le fameux Pudding à l’Arsenic , tout droit tiré du dessin-animé Asterix Mission Cléopâtre qui date de 1968 (merci C. Pour l’info). Celle-ci me fait trop rire avec son refrain : Et avec du sucre en poudre !  Tu sais, c’est ce genre de concert où tu ne vois pas le temps passer et qui donne envie danser jusqu’au bout de la nuit ! Si tu aimes, je te conseille aussi „Deluxe“, pas mal non plus dans le genre. I’am Superman !

Continue reading

Le concert de Alt-J à la Columbiahalle Δ

alt-J

Alt-J – Photo : Gabriel Green

Cela fait au moins 6 mois que j’attends ce moment : voir Alt-J en concert. Leurs deux albums An Awsome Wave et This ist all Yours sont selon moi de véritables bijoux, au niveau des chants mais aussi de la musique planante et transcendante. J’aime tous leurs morceaux sans exception, de Matilda (inspiré du film de Luc Besson Léon) à Breezeblocks, en passant par le sauvage Taro, le transcendant Nara et l’excellent Hunger of the Pine.

Proches de la perfection…

Alt-J est à l’origine un groupe composé de quatre jeunes Anglais : Joe Newman, Gus Hunger-Hamilton, Gwil Sainsbury et Tom Green. Le guitariste Gwil Sainsbury n’est désormais plus de la partie, ayant quitté le groupe avant la conception du second album. Ils ont des airs de nerds et le symbole de leur groupe est un triangle. Car oui, lorsqu’on tape alt+j sur un clavier de Mac, on crée cette fameuse figure gémétrique triangulaire : Δ . Les journaux (et notamment les Inrock) ne tarissent pas d’éloges sur eux, les gens en tombent directement sous le charme. Je suis fébrile à l’idée de les voir pour la première fois. Après un long moment d’attente à clopiner d’un pied sur l’autre, il sont là, sur scène et ne bougent pas d’un poil, stoïques et timides, seules leurs lèvres remuent. Les jeux de lumière, puissants, ne nous font voir que leurs silhouettes immobiles et effacées.
Continue reading

Breton au Berghain

roman-rappak-breton

Roman Rappak – ©Matthew Lumb – Breton, via Flickr

„J’ai appris le Français en regardant Dragon Ball Z“

(Roman Rappak, chanteur du groupe Breton)

Pour fêter son anniversaire, le choix réfléchi de notre pote C. s’est porté sur le groupe Breton, un collectif de 5 jeunes Londoniens art rock hyper doués dont l’effigie est le rarissime papillon morpho bleu. Le choix s’est révélé excellent. C’est au Berghain que le concert a lieu, une boîte mythique et mondialement célèbre, notamment pour sa politique d’entrée assez dure, pour son videur Steve Maquardt (top modèle pour Hugo Boss, photographe et écrivain à ses heures), sa file d’attente interminable, son sound system de malade, ses dark rooms lugubres et ses soirées délirantes qui durent 72 heures non-stop. Pour moi, c’est une première dans l’antre maléfique du Monstre Berlinois. Le concert se déroule dans la « Kantine », une toute petite salle de concert qui ressemble à une cave. Nous n’avons pas accès aux autres salles de cet immense bâtiment gris qui ressemble à une forteresse et dont la silhouette glauque paraît effrayante dans la nuit.

Un concert détonnant

„Avec ses morceaux fous et excitants, urbains et rock, qui font entrer en collision l’électro et la pop, les beats et les cordes, le chant et les slogans, Breton a inventé sa propre zone d’autonomie – chose rare dans un monde de standardisation.“
(Les Inrocks)

L’avantage des petites scènes ? Il n’y a pas de file d’attente, on profite à fond du concert et on voit le groupe de très très près ! Breton est un groupe de plus en plus célèbre dans le milieu de la musique – tu connais sûrement certaines de leurs mélodies telles qu’Envy ! Leur style est un mélange d’art rock est d’électro déchaînée avec une touche urbaine. Chaque morceau interprété est accompagné de superbes vidéos d’explorations urbaines, ce qui rend le concert encore plus incroyable. Ils ont même une chanson en français très lancinante et dont l’interprétation des paroles m’apparaît encore assez énigmatique : 15x ! C’est 15x, c’est 15x, c’est 15x plus dur que ça… À la fin du concert, nous sommes surprises de retrouver Roman Rappak, l’enfant terrible du groupe, à l’entrée de la salle. Charmant,  la mèche rebelle sur le front et les yeux limpides, il paraît tout d’un coup très accessible. Il nous tape alors la discute dans un français parfait et nous raconte qu’il a appris le français en regardant Dragon Ball Z mais qu’il n’a jamais réussi à se défaire de son accent japonais (hä ?). Après cette conversation surréaliste, nous repartons sur nos vélos dans la nuit, avec le smile sur le visage. En ce moment, ils sont en tournée en France pour leur nouvel album War Room Stories. Vas les voir, tu ne regretteras pas  :

Continue reading