Parce que ce site est comme Berlin, un véritable bordel artistique !

Oh shit ! My feet are so ugly ! – L’expo des drôles de créatures au Shift

exposition Oh shit my feet are so ugly au Shift

@ David Madry

Nous sortons du métro U8 de la Heinrich Heinestraße. Il fait nuit. Des bougies de couleur rouge et dont la flamme vacille sont déposées sur le trottoir. Comme le petit Poucet, nous les suivons sur plusieurs centaines de mètres, intrigués. Au sol, il y a des flèches blanches qui nous indiquent le chemin à suivre, avec une inscription étrange : « Oh shit, my feet are so ugly ! ». Toute cette mise en scène nous semble un peu glauque et pourtant, on ne peut s’empêcher de sourire. Les flèches et bougies nous amènent au Shift, un bar caché, un peu lugubre situé dans une vieille fabrique.

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Tempelhofer Feld

Que faire à Tempelhofer Feld ?

Coucher de soleil à Tempelhof

EDIT : Le parc de Tempelhof a reçu assez de signatures contre la destruction du parc au profit d’appartements de luxe. La lutte n’est toutefois pas encore finie, mais un referendum va bientôt avoir lieu.

S’il y a bien un endroit que j’adore à Berlin, c’est bien le parc de Tempelhof, appelé Tempelhofer Feld. Il s’agit à l’origine d’un ancien aéroport créé dans les années 20. Depuis 2008, l’aéroport a fermé ses portes et les immenses infrastructures en forme d’aigle ont été laissées à l’abandon. Vous pouvez peut-être tenter d’y faire de l’urbex, mais à ce que j’ai ouïe dire, il est quasiment impossible d’y rentrer illégalement. Mais divers événements y sont régulièrement organisés. La seule fois où j’y ai mis les pieds, c’était lors du Berlin Festival, il y a deux ans. Les intermittents du spectacle étaient alors habillés en stewards et hôtesses de l’air aux différents guichets et redonnaient ainsi vie au lieu fantôme. Il y a ailleurs encore des vieux avions dans le parc, protégés par des fils barbelés. Le parc représente un énorme trou vert sur la carte de Berlin : en effet, un tour de parc est équivalent à 6 km et une traversée 2 km, c’est parfait pour faire un petit jogging ! Il est d’ailleurs plus grand que le Central Park de New York et partage plusieurs quartiers berlinois tels que Tempelhof et Neukölln. Depuis 2010, l’accès au parc est gratuit et ouvert à tout public pendant les horaires d’ouvertures (plus longues en été).

J’aime flâner dans cet énorme parc, car avant d’y entrer, j’ai l’impression d’aller à la mer : la vue est dégagée sur 90 degrés, comme si on se trouvait dans un demi globe avec pour seul paysage l’immensité du ciel reposant sur des centaines d’hectares de prairies. J’adore m’y poser le soir, pour voir le soleil se coucher et le ciel se zébrer de couleurs fantasmagoriques. J’aime particulièrement le calme et la plénitude qui y règnent. J’adore me dorer la pilule l’été en bikini sous un soleil de plomb et fermer les yeux.

Que faire à Tempelhofer Feld ?

Les pistes d’atterrissage

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Concert Jazz Manouche avec Renard Ce Soir à l’Omega Bar

Ecoutez Renard ce soir à l'Oméga Bar

@Renard Ce Soir

C’est grâce à Vic que j’ai connu l’Omega Bar, caché dans une petite ruelle de Neukölln. Celui-ci est encore un peu inconnu du public car il a ouvert il y a quelques mois et pourtant, il fait salle comble tous les week-ends avec son ambiance chaleureuse et ses tables éclairées à la bougie. Le barman, un Français très sympathique, vous accueillera comme il se doit et vous fera peut-être goûter à ses  Mexikaner – mixtures à base d’épices, de tomates et d’alcool fort. La plupart des samedi soirs, il y a d’ailleurs des petits concerts de prévus. Cette fois-ci, nous avons pu faire la rencontre de “Renard Ce Soir”, un groupe qui joue du jazz manouche (très tendance à Berlin !), musique sur laquelle il fait bon danser le swing. Une femme chante dans un mégaphone et trois musiciens l’accompagnent à la guitare, au violoncelle et à la contrebasse dans une ambiance très rétro !

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PORTRAIT – Cook Strummer, chanteur-compositeur

logo cook strummerNom/prénom ou pseudo : Max « Cook Strummer » Donnet
Age : 26
Profession : Online Marketing Manager
Nationalité : belge
Site web : http://www.cookstrummer.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/cookstrummer

Cook Strummer est une étoile montante de la scène berlinoise : il est à la fois compositeur, chanteur et musicien. D’origine bruxelloise, ses morceaux aux tonalités oniriques et sa recherche incessante d’esthétisme au travers de la musique lui promettent très certainement un bel avenir !

“Le beau existe dans toute chose”

 1 # Qu’est-ce qui t’a amené à Berlin ?
J’ai débarqué à Berlin il y a un an, de manière très spontanée. Pourtant c’est pas mon genre d’agir sur un coup de tête, mais cette fois-là, jusqu’à la dernière minute, je doutais.
La raison officielle était que je devais mener à terme mes études à travers un stage de Master, mais derrière cette excuse se cachait mon envie de me fondre dans cette colossale masse créative qui donne vie à Berlin. Suite à mon stage, je suis finalement resté et Berlin m’a adopté.

2 # Cinq mots qui décrivent Berlin et qui te viennent directement à l’esprit

  • Orgies
  • Intemporel
  • Crade
  • Créatif
  • Eldorado

3 # Peux-tu me décrire ton parcours musical en quelques mots ?
J’ai débuté la musique très jeune, avec une formation classique. Vers 14 ans, à l’internat du collège Saint Paul de Godinne (et oui, le même que Stromae), je débute la guitare et commence à composer et écrire mes premières chansons en français. A 18 ans, je joue dans divers groupes, allant du garage rock au brit pop. Arrivé à Berlin, je m’essaie à la musique electronique, puis reviens très vite à mes premières amours : un mix de chanson française et de pop anglaise.

Découvrez l'artiste Cook Strummer

@Cook Strummer

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