Home / Posts tagged "électro" (Page 3)

Le concert de Pupkulies & Rebecca + Tibau au Fritzclub à Postbahnhof

Rebecca

CC BY-ND, IMG_6431_1 par Stepanekos, via Flickr

Le Fritzclub est une boîte de nuit qui fait parfois concerts. Vu de l’extérieur, le bâtiment de briques rouges, qui était autrefois une gare des postes, est assez imposant. C’est le soir d’Halloween, il est 19h et nous faisons la queue pendant plus d’une heure dans le froid avant de rentrer dans la fournaise du club. A l’intérieurs, nous nous engouffrons dans deux salles assez épurées niveau déco, mais avec un certain charme berlinois, notamment avec ses gros tuyaux de métal qui traversent le bâtiment de part et d’autres. Dans la seconde salle avec la scène, un DJ (ne me demandez pas son nom) mixe un peu d’électro. Le groupe que nous voulions voir – Pupkulies & Rebecca – n’a commencé que plus tard, vers 22 heures.

Pupkulies, Rebecca et le chanteur surprise, Tibau

Il y a deux semaines, je ne connaissais encore ce duo Berlinois (ensemble dans la vie et sur scène) qui a du punch : Pukulies et Rebecca. C’est Vic qui me l’a fait écouter pour la première fois et j’ai beaucoup aimé : électro planante et parties instrumentales transcendantes accompagnées par une voix féminine sensuelle (que l’on pourrait peut-être inscrire dans la même lignée que Brigitte). Ce style me fait également penser au groupe électro-pop Zémaria, dont la magnifique voix féminine de Sanny Lys se mélange aux mélodies électro-pop. Vous pourrez d’ailleurs découvrir ce groupe sur l’excellent webzine culturel Sküll mag (tapez simplement “Zémaria” dans la barre de recherches !).

Qu’elle ne fut ma surprise, lorsque la chanteuse nous a présenté un autre chanteur, provenant du Cap Vert et nommé Tibau. Celui-ci a apporté des notes groovy sur un fond d’électro, un tout autre genre que ce à quoi nous nous étions attendu, mais vraiment sympa! On a eu donc un mélange d’électro version Rebecca et de notes africaines version Tibau, deux styles totalement différents et qui se marient pourtant à merveille.

The International Touch

Comme beaucoup de néo-musiciens et chanteurs, Rebecca chante dans plusieurs langues : portugais, français, anglais et allemand. Rappelez-vous, c’était également le cas de Bonaparte qui chantait en français, anglais, russe, allemand. Ce qui est drôle, de la part de ces deux artistes, c’est que la plupart du temps, leurs paroles ne veulent strictement rien dire. Ainsi, Bonaparte nous narre une suite de gros mots dans « C’est à moi qu’tu parles » et Rebecca nous raconte comme la vie est belle quand elle achète du poireau, des artichauts et du poisson dans « La vie est belle » ou qu’elle oublie ses affronts dans « Nouvelle chance ». Bref, ça nous fait rire ! Toutefois, une pointe de déception pour la chanson « La vie est belle » qu’elle a chantée à la fin et dont elle a tronqué impunément les paroles (la vilaine !) : au lieu d’acheter des poireaux, elle a dansé avec la voisine !

Continue reading

Le cirque musical – Soirée électro-swing au Hangar 49

cirque2

Je vous invite cette-fois ci à découvrir le monde merveilleux du cirque et des soirées électro-swing au Hangar49, une boite berlinoise un peu underground et alternative. Attention, il ne s’agit pas de cirque traditionnel avec des dompteurs et des clowns au nez rouge. Non ce cirque-là est féerique, enchanteur et très esthétique. Entre acrobaties périlleuses, saxophone et swing entrainant, cette nuit qui précédait le jour de la réunification allemande (le 3 octobre) était tout simplement magique ! Je vous conseille donc ces soirées un peu alternatives et underground dans un lieu magique un peu caché, sur les bords de la Spree.

♪Pustefish Swingboppers – swinguez !♪

Pendant que le groupe d’artistes français talentueux (Pustefish Swingboppers, un nom imprononçable !) joue du saxo et de la guitare sur des airs de swing, je suis assise bien confortablement dans un fauteuil, à côté des fenêtres qui donnent directement sur la Spree. On se croirait un peu sur un bateau. En face de moi, il y a un gars stoïque qui ne sort pas un mot et fume cigarettes sur cigarettes, les yeux cachés par son grand chapeau. Parfois, il se lève et se met à danser, comme s’il était en transe. Une autre jeune femme, cheveux courts à la garçonne et sourire narquois s’élance sur la piste avec son sac jaune qu’elle fait tournoyer autour d’elle. Elle le pose au milieu de la piste de danse et swingue avec un autre danseur, barbu avec un long manteau rapiécé. Parfois, la drag-queen blonde Zoé fait des apparitions, tantôt enveloppée dans une fourrure blanche soyeuse et imposante, tantôt dans une petite robe noire que je lui envie. Perchée sur ses talons verts pailletés, elle prend la pose devant le photographe de la soirée. E. danse, M. frissonne et je me laisse maquiller par les artistes dans le coin de la scène. Je finis les yeux tout pailletés et rouge vifs avec des perles roses sur les tempes (qui ressemblent à des pustules). Pas très discret, si bien que je me suis fait plusieurs fois héler dans la rue,  mais très drôle !

Continue reading

Hidden Open Air

banniere 3

C’est grâce à Facebook et au bouche à oreille (une amie, d’une amie d’un ami qui connaissait un DJ, vous voyez le truc !) que nous avons pris connaissance de cette Hidden Open Air un peu caché dans les tréfonds de Berlin et dont l’adresse n’était pas explicitement expliquée. Comme indication, il y avait juste la sortie de métro et quelques photos des environs. Et je peux vous dire, il n’y a pas mieux que ce genre d’Open Air caché au milieu de la nature !

Continue reading

La boite de nuit Katerholzig

banniere 2

EDIT 10/01/2014 : Le Katerholzig a fermé ses portes au début de l’année 2014 et à déménagé de l’autre côté de la rive, au Katermarkt. On regrettera le lieu si particulier du Kater !

La tête de matou défoncée est l’emblème de l’une des boites les plus tendances du moment à Berlin : Katerholzig. D’ailleurs, le nom de cette boite – Kater – signifie « matou » mais aussi « avoir la gueule de bois » en allemand, terme qui passe donc très bien avec le concept de la boite. Musique électro, soirées qui durent jusque dans l’après-midi et public très international caractérisent cette discothèque au charme… très berlinois. Le Kater n’a rien à voir avec les boîtes françaises, telles qu’on les connait : Si chez nous, il est de mise de se parer de ses plus beaux atours, de se faire belle et de sortir ses stilettos ornés de diamants, ici plus t’es mal fringuée, plus t’as l’air négligée et un peu « artiste torturée », plus t’as de chances de rentrer.

Continue reading